5 sept. 2011

[Review] "Driver San Francisco", le test PS3

« Driver : San Francisco » est un jeu de courses/pilotage soumis à conditions, dans lequel vous incarnez John Tanner. Ce dernier, alors qu’il poursuivait un dangereux criminel tentant de s’échapper, tombe dans le coma suite à un accident. Il possède à présent la faculté de « shift », lui permettant de prendre virtuellement le contrôle de n’importe lequel des véhicules de la ville. Une aubaine qu’il compte bien exploiter afin de retrouver la trace du dangereux fugitif lui ayant échappé. Votre terrain de jeu : une map vous proposant de parcourir 320 km de routes au volant d'une centaine de véhicules différents, tous sous licence officielle (Audi, VW, Alpha, Fiat, Chrysler…). Voilà ce qui vous attend dans « Driver San Francisco ».

Ubisoft n’a pas économisé ses efforts et ses annonces pour promouvoir ce titre. A tel point que bon nombre de joueurs furent finalement sceptiques quant au résultat final que le jeu allait proposer. Après plusieurs épisodes sur PSone tout d’abord, puis sur PS2 ensuite, « Driver San Francisco » est le premier volet de la série à voir le jour sur console Next Gen. Alors au-delà de l’évolution graphique, que nous réserve ce Driver nouvelle génération ? Suivez le guide, après une petite semaine passé sur ce titre, on vous dit tout...



Le jeu se compose exclusivement de missions qu’il vous faudra enchaîner les unes après les autres pour débloquer au fur et à mesure les segments d’un scénario à échelons qui vous mènera petit à petit vers la capture du dangereux fugitif responsable de tous vos malheurs. Pour y parvenir, vous devrez dans un premier temps effectuer de petites missions de rue (mettre un terme à des courses poursuites, réaliser certains exploits ou cascades, remporter des courses au volant de grosses cylindrées, libérer des personnes captives…) qui débloqueront alors des missions pour Tanner, qui feront elles avancer l’histoire. La ville est également segmentée et vous n’aurez pas directement accès à tous ses quartiers d’ambler. Le jeu vous propose également en début de partie un long tutorial sous la forme de multiples missions servant à vous mettre dans le bain.

Une fois que vous aurez fait vos armes et vos preuves au volant avec les premières missions, la poursuite en voiture n’aura plus aucun secret pour vous grâce au shift, au coup de bélier et au drift, éléments essentiels si vous souhaitez progresser rapidement dans le jeu. Il existe aussi des défis, plus corsés que les missions proposées dans le jeu lui-même, mais ces derniers devront d’abord être achetés avant de pouvoir vous y frotter. Pour ce faire, vous devrez dépenser vos crédits engrangés au fil des missions. Ces crédits servent également à acheter de nouvelles voitures (qui seront ensuite à tous moments disponibles dans vos garages), mais aussi à améliorer ces dernières, ou encore à débloquer certaines options spéciales. Il vous faudra aussi acheter les garages correspondants à certains véhicules avant d’avoir accès à ces derniers. Si la carte ne mentionne pas distinctement tous ces lieux, vous ne pourrez les louper en parcourant librement la ville, remarquablement modélisée et de manière très fidèle d’ailleurs, entre deux missions.


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La prise en main se fait quant à elle le plus naturellement du monde, tout en étant bien conscient que chaque véhicule est différent et donc implique une conduite adaptée… Il sera parfois frustrant de déraper et de perdre le contrôle de son bolide ruinant toute ses chances de réussite dans une mission, mais dans l’ensemble le contrôle reste globalement instinctif et le plaisir de conduite efficace et intense. Le shift s’effectue à tous moments grâce à la touche X (ou R1 lors des shifts rapides), et aucune restriction n’est de mise (sauf lors de certaines missions impliquant que vous preniez le contrôle d’une voiture de police ou d’une dépanneuse/ambulance par exemple), vous pouvez donc « shifter » comme bon vous semble vers n’importe quel véhicule. La difficulté est ici imposée (pas de choix possible) mais reste parfaitement accessible, l’IA étant de manière générale plutôt limitée (sauf lorsque vous êtres poursuivi par les flics, ou cela se corse parfois…). Pour ce qui est de la durée de vie, comptez environs une dizaine d’heure pour faire le tour du jeu en se concentrant sur l’essentiel, et doublez cette durée pour ne rien manquer des missions secondaires. A quoi il nous faut encore ajouter le on-line, équilibré et diversifié, mais pour lequel il vous faudra disposer d’un Ubi-pass (fourni avec le jeu pour les nouveaux acheteurs, ou proposé moyennant paiement via le PSN), sous peine d’être limité à 2 jours d’accès gratuits. Les classements en ligne (pour les défis par exemple) sont quant à eux disponibles sans restriction liée au Ubi-pass.

(c) Ubisoft | Disponible dès le 1er septembre 2011 sur PS3, 360 et PC.

Proposant un univers immersif, de nombreuses missions (parfois répétitives cela dit…), un gameplay intuitif et jouissif, un parc de voitures varié et un terrain de jeu particulièrement vaste, « Driver San Francisco » estompe tous les doutes que l’on pouvait avoir quant au retour de la franchise après des années d’absence. Le soin apporté aux graphismes (tant in-game que lors des cinématiques) ainsi que la qualité de son doublage, en font également un titre de premier ordre. Si les courses-poursuites en voiture sont votre style de prédilection, Driver SF est donc fait pour vous.

2 commentaires:

Assez d'accord avec ce test, bien que le démo ne m'avait pas convaincu, le jeu m'a quant à lui conquis :)

Sympa le test mais j'ai pas vraiment accroché depuis la demo, en plus le solo est très rapide.

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