16 juin 2011

[Review] "Vanishing on the 7th Street", le test Blu-ray (BE)

Pour une raison inexpliquée, la ville de Detroit est plongée dans le noir. Encore plus inquiétant, toute vie humaine semble avoir disparu. C'est ce que constate Luke un matin en se rendant à son travail. Voitures abandonnées dans les rues, vêtements répandus sur le trottoir... tout le monde semble s’être volatilisé. Seul un bar situé sur la septième rue dispose encore de l'électricité grâce à un générateur. Les quelques rares survivants s’y retrouvent, alors que la nuit se fait de plus en plus menaçante...

Déployant de nombreux efforts, ainsi qu’un casting attrayant (Hayden Christensen, Thandie Newton, John Leguizamo), afin de nous immerger dans son ambiance sombre (c’est le cas de dire…) et oppressante, « Vanishing on the 7th Street » se révèle progressivement tel un huis-clos aseptisé, manquant de corps et de relief. On tourne vite en rond malheureusement. Durant quasiment trois quarts d’heure au milieu du film, les survivants se tâtent, hésitent, se montent les uns contre les autres, et durant ce temps le carburant s’épuise et les rapproche de plus en plus d’une échéance fatale. On se demande aussi durant la quasi-totalité du film – c’est en tous les cas ce que j’aurais fait à leur place - pourquoi ils ne mettent pas le feu à la ville, vu qu’il n’y a plus personne de vivant à part eux. Cela aurait générer de la lumière et les aurait ainsi protégé des ombres. Il est certain que « Vanishing on the 7th Street » apporte certes de bonnes idées de base, mais les développe mal. Le final m’a également déçu, s’apparentant - je suppose - à une sorte d’Adam et Eve moderne. On reste aussi sur sa faim quant à une hypothétique explication des causes ayant plongé le monde dans cette pénombre... Bref, quelques bonnes idées mais trop de lacunes, qui au final livrent un sentiment très mitigé.



Coté technique, DFW nous sert là un splendide master Full HD, se jouant brillement des nombreux pièges tendus par les innombrables scènes nocturnes et séquences en basse lumière. Les contrastes sont impeccables, livrant des noirs intenses, à la tenue irréprochable. La définition oscille quant à elle entre l’excellence (les plans rapprochés à peine éclairés sont splendides) et le « tout à fait correct » pour une impression d’ensemble. La Haute Définition est incontestablement un plus ici, rehaussant chaque détail et offrant un vrai relief à l’image. Les pistes audio offrent quant à elles au spectateur une immersion des plus lugubres, mais parfaitement de circonstance. La VF s’illustre uniquement en Dolby Digital 5.1 (doublage FR soigné), alors que la version originale profite elle d’une piste DTS HD Master Audio 5.1 de grande qualité. Ample, dynamique et agressive, l’immersion est garantie. 

Malheureusement, aucun bonus n’est à signaler sur ce Blu-ray, mis à part quelques bandes annonces en début de programme (en VO uniquement).

« Vanishing on the 7th Street » promettait au spectateur le grand frisson – comme en atteste la bande annonce présente sur cette page d’ailleurs – mais se révèle finalement aseptisé et sans panache. Les quelques bonnes idées suggérées ne suffisent pas à convaincre, dommage. Le Blu-ray présente quant à lui un quasi sans faute technique, même si on regrettera l’absence totale d’extra sur ce disque.

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