16 mars 2017

[Review] Super Bomberman R, le test Switch

SUPER BOMBERMAN R - Disponible dès à présent sur Switch.
Test effectué à partir d'une version dématérialisée.

Dans Super Bomberman R les règles n'ont pas chang : déplacez votre personnage et placez des bombes. Vous combattrez désormais vos ennemis et vos rivaux d'une manière plus actuelle avec des stages en 3D et des graphismes photo-réalistes. De plus, vous pourrez affronter des rivaux du monde entier en ligne...

L'un des grands classiques du party game depuis plus de trente ans maintenant profite de la sortie de la nouvelle console Nintendo Switch pour faire son grand retour. Qui n'a jamais joué à Bomberman? Ce petit personnage posant des bombes pour arrêter ses rivaux et ses ennemis? Un titre parmi les plus addictifs qui soit. En solo ou à plusieurs, et même en ligne, voilà la recette annoncée pour cette version Switch d'un concept immuable et ayant déjà fait ses preuves par le passé. Mais cette version Switch - Super Bomberman R - se montre-t-elle à la hauteur de la légende Bomberman? Nous allons voir ça.

Permettant jusqu'à huit joueurs de s'affronter en monde Battle, mais aussi un mode Story pour les joueurs préférant se la jouer solo, où une option coop deux joueurs est possible, dans laquelle chacun termine chaque stage (une cinquantaine au total) l'un après l'autre, les choix se montrent finalement assez réduits. Mais qu'à cela ne tienne, la quantité ne fait pas tout, le plus important étant le fun me direz-vous, et vous avez bien raison! Malheureusement là aussi c'est un peu maigre, avec une 3D qui ne se montre pas toujours des plus convaincantes, à cause d'une caméra qui se révèle souvent plus gênante qu'autre chose (dans la gestion des niveaux et des perspectives), surtout face aux boss qui de plus ne vous ferons aucun cadeau (sauf peut-être de jolies bombes...), la partie solo est ici à éviter. Reste alors les parties à plusieurs, et heureusement, ces dernières se montrent globalement plutot réussies, avec une caméra bien plus confortable car revenant à la traditionnelle vue de haut affichant l’entièreté de la carte.

Si le concept reste inchangé, l'idée de moderniser les choses en leur livrant de la 3D tout en n'optimisant pas le gameplay (ou le gameplay n'y étant pas adapté peut-être) laisse malgré tout un sentiment de déception et du coup, très clairement gâche le plaisir de jeu (en solo essentiellement). De plus, les modes de jeu plus que sommaires n'aident pas à donner à l'ensemble un coté particulièrement festif, vous en conviendrez.

Fort heureusement, si vous y jouez à deux, le fun est bel et bien présent en revenant davantage à un écran "traditionnel", bien plus lisible, et même si on y jouera pas des heures durant, enchainer quelques parties reste un vrai plaisir. Cependant, les parties ne seront pas forcément très longues sachez-le... Au final tout va donc dépendre de votre vision des choses. Si vous chercher un titre pour vous tenir en haleine sur la durée, passez clairement votre chemin, ce Super Bomberman R n'est pas là pour ça. A plus petites doses, on peut par contre imaginer y revenir fréquemment pour se faire quelques parties à deux (ou plus). Reste maintenant à voir si votre budget vous permettra ce genre d’investissement.

Coté technique, soyons honnête, ce n'est pas très beau non plus (sauf en ce qui concerne les séquence de transition, très réussies). Honnête, certes, mais pas forcément plus beau que si le titre nous avait été proposé sur smartphone (ou 3DS). On a donc un peu le sentiment que Konami se la joue un brin paresseux sur ce coup là, et compte simplement profité de sa licence au milieu d'un line-up de lancement relativement clairsemé.

VERDICT
S'il fallait résumer l'expérience, on pourrait dire que Super Bomberman R se montre peu généreux et innovant, souvent ennuyeux, pas toujours lisible (surtout en solo), avec en prime une difficulté (en mode Story face aux boss surtout) globalement mal calibrée. Reste alors un mode multi fun et agréable, pour y passer quelques parties occasionnelles. A quatre le jeu vous offrira assurément de gros délires. Mais cet argument sera-t-il suffisent pour justifier l'achat d'un jeu vendu tout de même plus de 40 euros? Pas sûr. Mais après tout, comme je le dis souvent chers lecteurs, la décision finale vous appartient.

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