30 avr. 2014

[Review] "Child of Light", le test PS4

CHILD OF LIGHT | Ubisoft
Disponible dès le 28.04.2014 sur PS4/PS3, Xbox, WiiU et PC -- Test effectué à partir d'une version dématérialisée.

La Reine Noire a volé le soleil, la lune et les étoiles, plongeant le royaume dans les ténèbres. Incarnez Aurora, une jeune princesse au cœur pur dont l’âme vient de rejoindre le royaume de Lemuria. Préparez-vous à vivre une quête palpitante à la recherche des trois sources de lumière volées. Tous les espoirs des habitants de Lemuria reposent sur vous pour vaincre la Reine Noire et rendre au royaume sa grandeur passée...


Unique, poétique, précieux, intense, riche, original, addictif... les adjectifs me manquent pour qualifier l'expérience délivrée par "Child of Light". Ubisoft tient ici un véritable petit trésor vidéo-ludique, comme il en existe peu aujourd'hui. D'une apparente fausse simplicité, le jeu est avant tout porté par des visuels magnifiques, aux décors faits main, donnant un style tout à fait singulier à l'ensemble. Une ambiance envoutante (une histoire racontée tel un conte, dans lequel tous les dialogues sont en rimes), à laquelle participe également pour beaucoup la bande originale, tout simplement fascinante (dommage que cette dernière ne soit pas incluse dans l'édition collector d'ailleurs). Mais "Child of Light" c'est aussi et surtout un gameplay incroyablement riche, qui semble pourtant de prime abord d'une déconcertante simplicité. Chaque combat doit être parfaitement construit, et ce dès l’engagement. Toujours penser à prendre votre adversaire par surprise afin d'avoir l'ascendant dès le début du combat. Cela vous donnera l'occasion de frapper en premier, et ce n'est pas négligeable. "Child of Light" est un RPG qui se joue au tour par tour, mais qui laisse malgré tout au joueur une certaine liberté. Vous pouvez ainsi profiter de votre Igniculus (une flamme bleue qui vous accompagne partout) pour vous rendre de la vie, ou encore - et c'est un élément essentiel lors des affrontements - ralentir vos adversaires afin de les prendre de vitesse, voir d’interrompre leurs attaques. L'Igniculus peut d'ailleurs être contrôler par le joueur 2 si vous disposez de 2 manettes. Dans "Child of Light", la part de stratégie est importante, et cela est d'autant plus vrai au fur et à mesure que vous progresserez dans l'aventure. Trouver le point faible de votre ennemi, l'élément auquel il est particulièrement sensible (eau, feu...), peut être capital dans un combat qui s'éternise. Soyez également vigilant sur la composition de votre équipe, et des compétences que vous ferez évoluer. Certaines seront la clef face aux boss les plus redoutables. En dehors des combats, la part d'exploration est bien sur prédominante, avec la recherche de coffres renfermant des biens parfois précieux, mais aussi l’accomplissement des quêtes annexes qui vous sont proposées: nettoyer un lieu de ses créatures, livrer ou vendre un objets, découvrir un trésor caché, retrouver un être perdu etc... Ces dernières ponctuent de bien de manières votre aventure et constituent une part non négligeable dans la collecte de votre Xp. A chaque niveau que vous franchirez, vous pourrez améliorer d'un point vos habilités au combat (force, magie, résistance, contre-attaque...). Enfin, et cela est peut-être le plus incroyable, "Child of Light" est proposé sur le PSN (en cross buy PS4/PS3) au prix de 15€! Inutile de préciser qu'à ce tarif là, il est impardonnable de passer à coté. Je terminerai en vous signalant qu'une édition collector sera proposée dans les prochains jours, incluant bien sur le jeu, mais également un artbook, un poster, un porte-clefs lumineux, ainsi que divers extras via DLC, le tout pour à peine 5€ supplémentaire. Je n'ai qu'une chose à ajouter: MERCI UBISOFT!



Il est objectivement difficile de reprocher grand chose à "Child of Light" sur PS4, tant l'expérience fut du qualité. Cependant, on regrettera tout de même une chose, c'est que le jeu, et ce même dans l'édition collector pourtant vendue en magasins, soit uniquement disponible en téléchargement via le PSN et non en version boite/Blu-ray. En chicanant, on pourra aussi lui reprocher une certaine répétitivité dans ses mécanismes, une trop grande linéarité aussi peut-être (quoique...), ainsi qu'un bestiaire peu renouvelé. Mais vu son prix, sincèrement, ne vous arrêtez pas à ça, ce serait vraiment dommage.
 

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