25 mars 2015

[Divers] La difficulté dans un jeu vidéo, stimulante ou rébarbative?

Alors que notre test de Bloodborne devra encore patienter quelques jours à cause d'un léger retard chez Playstation au sujet de l'envoi des exemplaires review (arf!!), la question que de nombreux joueurs se posent actuellement concerne la difficulté que le jeu impose. En effet, digne successeur de Demon's Souls et de Dark Souls 1 et 2, Bloodborne affiche comme ses illustres prédécesseurs une difficulté atrocement exigeante et punitive, pouvant, à juste titre, en rebuter certains, peu ou pas du tout intéressés par les jeux vidéo dits "hardcore". Mais de manière plus générale, faut-il à cause d'une difficulté "exigeante" se priver de vivre une expérience pourtant annoncée comme grandiose?

J'avoue ne pas être personnellement de ceux qui choisissent d’emblée une difficulté maximale en découvrant un jeu (je réserve ça pour une éventuelle seconde partie en Game+), optant plutôt dans un premier temps pour un chalenge dit "Normal", voire même "Facile" quand le style ne se situe pas dans ma zone de confort. Je suis en effet de ceux qui privilégient avant toute chose la découverte de l'histoire, bien avant la rigueur d'un défi. Il faut aussi avouer que j'ai tellement de jeu à tester qu'il ne m'est pas possible de passer plusieurs semaines sur chaque titre. Aller à l'essentiel est donc souvent l'option choisie. Mais dans un titre comme Bloodborne, affichant bien des atouts capables de me séduire, j'avoue que la difficulté, partie intégrante de l'expérience proposée par From Software, me réjouit finalement plus qu'elle ne m'effraye. Disons tout au moins qu'elle m'intrigue. Pourtant, vu le déploiement de sang froid - et surtout de temps - qu'il va me falloir pour en venir à bout, pas sûr justement que je puisse voir de si tôt l'épilogue de ce terrible voyage cauchemardesque.

Certains joueurs aiment pourtant cela, et c'est même là un élément qui les motive et les stimule, y voyant un accomplissement ultime, un peu comme d'autres ne peuvent concevoir de ne pas décrocher un trophée Platine dans un jeu sur PS4, PS3 ou PS Vita. Très honnêtement, même si j'aime me fixer des défis en débloquant occasionnellement certains trophées "exigeants" (et t'en qu'à faire aller jusqu'au Platine quand il est à ma porté), je ne fais pas partie du club des "hardcore gamers", fascinés par les chalenges impossibles et par les niveaux de difficulté inhumains. Mais je respecte tout à fait ça, et je suis même très admiratif de leur détermination et du talent qui est le leur pour y parvenir. Néanmoins, je suis de ceux qui prennent du plaisir dans le récit d'un jeu, dans l’émotion qu'il procure en progressant dans l'histoire, comme quand on regarde un bon film. Je ne cherche rien de plus en général.

Alors faut-il fuir Bloodborne si vous êtes, comme moi, un joueur qui n'est en aucune manière un adepte du hardcore gaming? J'avoue que n'ayant pas encore pu y gouter longuement j'ai bien du mal à vous répondre. Mais une chose est en tous les cas certaine, Bloodborne ne doit pas se résumer à sa difficulté, aussi exigeante soit-elle. Bloodborne, c'est aussi un univers envoutant, un gameplay parfaitement rodé, et un bestiaire diablement riche et vicieux. Alors si de manière générale je n'encourage pas le sadomasochisme vidéo-ludique, dans le cas présent je vous dirais: goutez-y, il se pourrait bien que vous y preniez gout... Quoiqu'il en soit, si vous possédez une PS4 (ou si vous envisagez d'en acquérir une bientôt), Bloodborne fait partie des titres qu'il vous sera bien difficile d'ignorer. On parie que vous allez craquer?

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