14 févr. 2019

[Review] Metro Exodus, le test Xbox One X

Nous sommes en 2036 Un quart de siècle après qu'une guerre nucléaire a dévasté la Terre, quelques milliers de survivants se sont retranchés sous les ruines de Moscou, dans les tunnels du Métro. Ils ont bravé la pollution, combattu des bêtes mutantes et autres abominations et subi les affres de la guerre civile. Dans la peau d'Artyom, vous devez désormais fuir le Métro pour mener un groupe de Rangers Spartiates en quête d'une nouvelle vie à l'Est. Cette mission à l'échelle d'un continent vous entraînera dans un périple inoubliable à travers une Russie post-apocalyptique...

Certains l'attendaient avec impatience, Metro Exodus est enfin là, sur Playstation 4, Xbox One et PC. Metro Exodus vous place aux commandes de Artyom qui, accompagné d'une poignée de combattants, tente de trouver un endroit ou vivre à l'Est de la Russie, toujours dévastée après une apocalypse nucléaire. À bord d'une locomotive, l'Aurora, les survivants traverseront différentes zones, rythmées par les changements de saisons. C'est avec l'hiver que débute notre aventure, où les couloirs du métro moscovite seront votre premier terrain de jeu.

Une chose est en tous les cas certaines, les promesses "esthétiques" faites au sujet de Metro Exodus ont été tenues. Nous avons eu l'occasion de tester le jeu sur Xbox One X (je ne pourrais donc pas vous dire si le rendu est le même sur PS4 Pro), et il est indéniable que le jeu est absolument splendide en 4K/HDR. Du point de vue des environnements du moins. Pour ce qui est des visages c'est par contre une autre histoire... Concernant la fluidité, le jeu affiche un 30fps quasi constant. Une bonne nouvelle donc. Les temps de chargement sont quant à eux raisonnables (certains échos sur des versions preview nous avaient un peu fait peur de ce coté là).

Le jeu alterne ici séquences intérieures et extérieures. C'est sans doute l'une des plus importantes nouveautés pour la saga Metro, puisque de coup le level design est totalement différent de celui auquel nous avaient habitué les précédents opus. Davantage de verticalité, et puis surtout des environnements plus ouverts, offrant des terrains de bataille bien différents. Certains apprécieront, d'autres peut-être un peu moins, mais cela change quoiqu'il en soit l'ambiance également, puisque tout ne se passe plus cette fois dans des couloirs sombres et lugubre. Place aussi à des séquences lumineuses.



Les décors n'ont eux non plus plus grand chose à voir avec ceux des égouts et autres lignes de métro souterraines (que l'on retrouvent cela dit encore aussi), puisque gratte-ciels en ruine, épaves de navires rouillés et carcasses de véhicules en tous genres viennent à présent s'afficher à l’horizon.

Les objectifs de mission restent pour leur part dans les balises connues de la série, avec la collecte d'objets, la gestion de ses ressources, ou encore la bonne tenue de son inventaire et de son arsenal. Différentes approches restent possibles la plupart du temps, comme dans 2033 et Last Light. L'affrontement direct bien sûr (à éviter autant que possible) mais aussi l'infiltration. Cette dernière étant à privilégier vu la rareté des munitions...



L'intelligence artificielle de Metro Exodus ne nous a pas toujours convainque. En combat par exemple, les adversaires ont tendance à s'entasser dans votre ligne de mire, tandis qu'en infiltration, ils semblent un peu trop aveugles, même si vous n'avez pas pris la peine d'éteindre toutes les lumières environnantes. Le jeu disposant d'un cycle jour / nuit dynamique, ce manque de "précision" dans les réglages gâche parfois un peu le plaisir de jeu.

Jouer à Metro Exodus c'est avant tout profiter d'une ambiance soignée. Indéniable l'un des éléments clefs de la série, l’atmosphère anxiogène de Metro Exodus est une réussite, en nous plaçant dans une position de danger constant, le tout avec un minimum de ressource à disposition bien souvent. Metro Exodus sait aussi rappeler aux claustrophobes qu'il manie à merveille l'angoisse, l'asphyxie, la pénombre et les lieux étriqués. Le jeu, en matière d'atmosphère, d'approche et aussi d'inspiration artistique, fait ainsi honneur à son héritage et n'a pas sacrifié ce qui faisait son essence au profit d'un open world sans âme.



Le jeu reste cependant fragile sur son scénario, qui ne nous a pas vraiment emballé il faut l'avouer. Le recherche d'un éden où il serait possible de survivre à l'extérieur sans porter de masque... n'est au final qu'un prétexte à nous faire voyager et affronter de multiples dangers.

La difficulté du jeu reste cela dit un souci avec quelques passages vraiment prise de tête et qui pourraient en décourager certains. Malgré la présence de plusieurs niveaux de difficulté, terminer le jeu reste un vrai challenge sachez-le.

Notre verdict:
Metro Exodus devrait facilement convaincre les fans de la franchise, qui y retrouveront l'ADN de la saga, avec avant tout une ambiance "survival" maitrisée, et son atmosphère anxiogène. Le rendu est également une excellente surprise puisque le jeu est vraiment superbe en 4K/HDR sur Xbox One X. On attestera aussi que le gameplay (bien que ponctué de nouvelles idées) est lui aussi fidèle aux précédents épisodes, et tout aussi exigeant. Le défi à relever est une fois encore de taille. Malgré un scénario franchement bateau et une IA pas toujours optimisée, on prend un plaisir angoissant à progresser, même si certains passages à la difficulté mal calibrée viennent quelque peu entacher l'expérience.
8/10

1 commentaires:

Bonjour nicolas, et merci pour ce test.

Si j'en crois tes test des blu-rays 4K, tu es équipé en dolby atmos.
Pourrais tu nous donner ton ressenti à ce sujet, dans metro exodus ?
Selon un autre site, le "mixage audio est absolument désagréable" ?

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