26 août 2014

[Review] "Metro Redux", le test PS4

METRO REDUX | Koch Media
Disponible dès le 28.08.2014 sur PS4, XB1 et PC -- Test effectué à partir d'une version éditeur.

En 2013, le monde a été dévasté par un évènement apocalyptique, annihilant quasiment toute l’humanité et transformant la surface de la Terre en un désert toxique. Une poignée de survivants a trouvé refuge dans les profondeurs du métro de Moscou et la civilisation humaine est entrée dans un nouvel Âge sombre. Nous sommes désormais en 2033. Une génération entière est née et a grandi sous terre et les Stations-Cités du métro luttent pour leur survie, s’affrontant les unes les autres et combattant les horreurs mutantes qui les attendent à l’extérieur...


Mais qu'est ce que Metro Redux me demanderez-vous? Et bien il s'agit en fait d'un lifting 1080p de deux titres sortis sur PS3/360: Metro 2033 et Metro Last Light. La première chose qui interpelle quand on se lance dans l'aventure sur PS4, c'est indiscutablement le nouveau rendu graphique du jeu, qui est d'autant plus flagrant sur Metro 2033, qui est en fait le plus ancien des 2 titres présents sur cette compilation Full HD. Ce dernier a donc bénéficié du moteur graphique du second, mais auquel pas mal de petits détails sont venus également l'étoffer. On constate entre autres un sérieux plus dans la gestion des éclairages ainsi que dans leur rendu, mais également un coté plus scénaristique dans la mise en images, due aux nouvelles textures mais aussi à une palette de couleurs à présent plus vaste, et un niveau de détails logiquement accru. Certaines scènes, en particulier celles en extérieur, y gagnent considérablement en qualité, alors que les sombres couloirs du métro semblent quant à eux plus lugubres que jamais. Les personnages mais aussi les créatures en profitent bien sur, avec un niveau là aussi rehaussé. Si 2033 se montre plus impressionnant que Last Light en terme d'évolution, les deux titres font forte impression quoiqu'il en soit. On est ici relativement proche du niveau de transition PS3/PS4 affiché par The Last of Us Remastered. Et ceci est vraiment un compliment croyez-moi, tant j'ai apprécié refaire l'aventure même un an à peine après l'avoir bouclée sur PS3. Et les deux titres n'ont pas uniquement évolué graphiquement, on peut aussi très nettement constater des modifications dans le gameplay, avec par exemple le choix entre deux modes de jeu: Survie ou Spartiate. L'un favorisant l'approche discrète en réduisant vos quantités d'items, l'autre favorisant davantage l'action. Le tout pouvant aussi être encore calibré suivant 4 niveaux de difficultés (soit 2 de plus que dans le jeu original, dès le départ). Ceux cherchant un vrai challenge seront comblés. Coté durée de vie, entre 10 et 15 heures par jeu semble être une estimation honnête, soit une trentaine d'heures environs pour boucler les 2 parcours et les différents extras présents. Tous les DLC des versions PS3/360 ayant été inclus. Je terminerai en précisant que le jeu est bien sûr intégralement doublé en français (sous titres FR disponibles, et langues interchangeables), et que son ambiance vaut vraiment la peine. Avis donc à tous ceux ne l'ayant pas encore abordé. Cette version PS4 se montre belle et bien comme étant la meilleure à ce jour pour quiconque souhaiterait découvrir cette licence, avec en prime un prix de vente particulière attractif (+/- 40€).



A coté de toutes les éloges faites ci-dessus, il est claire que Metro Redux traine également quelques désagréments, ou tout du moins de petits détails qui nous rappellent qu'il s'agit bien là d'une conversion HD de deux titres appartenant à la génération précédente de consoles (ou génération actuelle, selon que vous soyez passé à la Next Gen ou pas encore). Il ne faut pas s'approcher de trop près de certaines textures par exemple... Mais on pourra aussi lui reprocher une I.A. perfectible (avec l'impression que certaines créatures/ennemis font exactement ce qui a été programmé sans tenir compte de vos actions), ou encore quelques bugs par-ci par-là, sans gravité cela dit. On regrettera aussi qu'aucun mode multi-joueurs ne soit présent (chose plutot rare dans le monde des FPS). On aurait peut-être aussi souhaité une différence plus marquée entre les modes Survie et Spartiate, qui ne changent pas fondamentalement l'approche que le joueur doit adopter (en mode normale tout du moins). Le scénario se révèle quant à lui un peu trop "guidé" par moments et le joueur a du coup le sentiment d'être souvent posé sur des rails (ndlr: pour un jeu qui se passe majoritairement dans les vestiges d'un ancien métro, c'est normal me direz-vous...). A part cela, et en toute objectivité, Metro Redux n'a pas à rougir de cette version Next Gen, que du contraire. Cette adaptation PS4 a su me convaincre, et j'espère même à présent voir venir (un jour) une suite à ces deux FPS post-apocalyptiques.
 



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