24 mai 2017

[Review] Impact Winter, le test PC

Nous avons reçu la semaine dernière un très joli press kit de la part de Bandai Namco (que vous avez pu découvrir en détail sur notre galerie Instagram) pour nous annoncer la sortie de Impact Winter, un jeu de survie disponible pour le moment uniquement sur PC. L'éditeur semble actuellement vouloir accorder une plus large visibilité à des titres plus indé, comme cela fut le cas récemment avec la sortie de l'excellent Little Nightmares (voir notre test de la version PS4), qui sortait quant à lui aussi sur consoles et avait également eu les honneurs d'un joli press kit pour accompagner sa sortie. Deux titres misant avant tout sur leur ambiance plutot que sur leur durée de vie.

En ce qui concerne Impact Winter, dès à présent disponible en téléchargement sur Steam pour un prix inférieur à 20€, il s'agit donc d'une simulation de survie dans laquelle vous allez devoir gérer un groupe de rescapés et les maintenir en vie durant 30 jours, jusqu'à l'arrivée des secours. Chacun ayant une compétence propre (électronique, cuisine, construction etc...), vous devrez composer avec ces dernières afin d'optimiser la santé et le moral du groupe.


Pour planter le décor, vous vous retrouvez dans un monde plongé dans un hiver glacial permanent suite à la chute d'une météorite sur Terre. Dans l'attente des secours, réfugiés dans une ancienne église, vous devrez explorer ce monde dévasté à la recherche de ressources utiles, en vous éloignant toujours un peu plus de votre camp de base...

Jacob Salomon, le personnage principal que vous incarnerez durant toute l'aventure, sera l'explorateur du groupe, accompagné par un drone capable de scanner les environs et ainsi repérer divers point d’intérêt qu'il sera bien entendu plus que judicieux d'aller visiter. Matériaux et nourriture seront les éléments clefs à rapporter, mais avec un inventaire plus que limité, les aller-retour seront évidement nombreux. Vous devrez en même temps garder aussi un œil sur tout un tas d'autres paramètres (feux, moral, sommeil, etc...) au sein de vos troupes, afin de maintenir au mieux la cohésion du groupe.

En trouvant et en rapportant certains matériaux, vous pourrez alors créer de nouveaux objets qui vous permettront à leur tour de progresser davantage, en vous éloignant de plus en plus de votre camp de base. Un concept relativement répétitif à la longue, qui se renouvelle finalement assez peu sur la durée, sans parler des premières heures (jours dans le jeu) de jeu relativement rébarbatives.


Des quêtes annexes vous seront également fournies, régulièrement, par les différents personnages de votre groupe ou par des PNJ que vous croiserez à l'extérieur de votre camp de fortune. En progressant vous gagnerez en expérience et débloquerez de nouveaux rôles et aptitudes.

Malheureusement Impact Winter souffre aussi d'un certain nombre de points perfectibles qui viennent vraiment entacher l'expérience de jeu. A coté de quelques bugs, essentiellement de traduction (dont on imagine qu'ils seront rapidement patchés), ou encore des menus pas forcément toujours très clairs et attrayants, on constate aussi de vrais soucis d'optimisation, avec par exemple des temps de chargement vraiment trop longs (j'ai même cru une fois que le jeu avait planté...). Le jeu n'étant pas particulièrement dynamique, ce genre de petits détails finit tout de même à la longue par agacer et même décourager un peu le joueur.

Verdict: 6/10
En proposant une ambiance post nucléaire immersive, une patte graphique séduisante, une direction artistique soignée et une progression lente mais stimulante avec de nombreux paramètres à gérer, Impact Winter réussit à capter notre attention. Malheureusement, le manque de diversité, l'absence de doublage, quelques bugs, des menus peu attrayant et pas forcément intuitifs, sans oublier une optimisation bancale, surtout du coté des chargements (pour un jeu pesant moins d'1 Go!), laissent en fin de compte un sentiment plus que mitigé. La possibilité de finir le jeu de différentes manières en motivera peut-être certains à y revenir pour un second run, ce ne fut pas mon cas.

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